LE PRINTEMPS a enfin hissé haut ses couleurs pour sa dernière bataille avec l’hiver. Avec certes, dans certaines régions, presque un mois de retard par rapport aux années précédentes. Mais les manifestations printanières colorées, mimosas, cerisiers ou forsythia en tête, se multiplient. Et l’éveil printanier devrait, dans les jardins et les campagnes, être «explosif» pour rattraper le temps perdu. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, les conditions climatiques printanières ne sont pas les seules, loin de là, à jouer un rôle dans ces éclosions. Car avant même de parler de l’importance de la remontée des températures et de l’allongement de la durée du jour, l’ampleur du réveil printanier dépend surtout de la façon dont s’est déroulé l’hiver.
L’automne avait préparé les arbres à la plongée dans le froid. Ce qui se traduisait pour certains par une perte de leur feuillage (nos éditions du 29 septembre 2005). Nous avions laissé les arbres tournant au ralenti, la circulation de sève quasiment stoppée, les orifices de sortie des feuilles bouchés par de petits bouchons de liège pour les garder du gel. Des ébauches de bourgeons, protégées par de petites écailles, s’étaient formées au printemps précédent, à côté des feuilles et fleurs de l’année, et s’étaient mises en «hibernation» à l’automne et durant l’hiver sous l’effet d’un puissant phénomène de contrôle, appelé dormance, qui empêche toute croissance cellulaire. La plante est comme en sommeil, avec une respiration ralentie, sous l’action d’un «philtre» d’hormones végétales.
Les idées bourgeonnent en cette saison, c’est peut-être le moment de sortir venir nous voir et changer votre voiture….
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